Projets urbains
10 septembre 2025
Zoom sur le quartier de la place Sathonay

La place Sathonay a le charme d’une place de village en plein centre-ville. Depuis la rue de la Martinière, il faut emprunter la rue Louis-Vitet pour la découvrir.
En matinée, on peut y croiser les lycéens de la Martinière, les familles se rendant à l’école Robert Doisneau, des employés des commerces alentour et de la Mairie du 1er.
Le midi, c’est l’affluence dans les restaurants en toutes saisons.
En fin de journée, selon la météo, la place est l’endroit idéal pour une pause goûter, des rencontres entre voisins ou une partie de pétanque.
Comme dans un village, le quartier dispose d’un marché couvert, les halles de la Martinière. Datant de 1838, ces plus anciennes halles de Lyon ont rouvert leurs portes en 2017 après 6 années de fermeture et un gros chantier de rénovation.
On y trouve désormais une offre de restauration ainsi qu’une épicerie bio et locale.
Côté nature
Sathonay c’est aussi le bas des Pentes reconnu pour ses nombreux ateliers et boutiques de création et d’artisanat. Les savoir-faire y foisonnent !
Et c’est, côté nature, le jardin des Plantes accessible par quelques volées de marches depuis la place.
S’y installer c’est faire un petit bond dans le passé !
On peut aussi rejoindre les bords de Saône tout proches pour se dégourdir les jambes ou laisser son esprit vagabonder en suivant le rythme de la rivière.
Avant d’y parvenir, ne pas manquer de jeter un coup d’oeil au Mur des Lyonnais pour se rafraîchir la mémoire sur les illustres personnages qui ont marqué l’histoire de la ville.
Un amphi bien caché
Cet automne, dans le cadre du réaménagement du site par les jardiniers municipaux, le Service archéologique de la Ville de Lyon (SAVL) effectuera des sondages dans le jardin des Plantes. L’occasion de faire un peu d’histoire… En 1304, pas de place Sathonay mais un monastère : le clos de la Déserte et ses soeurs. Le jardin existe déjà. À la Révolution française, le site devient un bien national, les religieuses sont expulsées. « En 1796, l’enclos de la Déserte est affecté au jardin botanique. Des bâtiments du couvent cédés à la Ville, il reste l’actuelle mairie du 1er, établissement municipal depuis 1803 ! », relate Mélanie Foucault, archéogéographe au SAVL.
En 1857, le jardin botanique est transféré au tout récent parc de la Tête d’or.
Et l’amphithéâtre des Trois Gaules ? Il est enfoui jusqu’en 1820. « On sait alors qu’il existe un monument de spectacles romains. Des fouilles menées par l’archéologue lyonnais François Artaud mettent notamment au jour le pourtour de forme elliptique. » La place Sathonay est créée au même moment.
En 1850, le tunnel du funiculaire, rue Terme, est creusé, une partie de l’amphithéâtre disparaît. Point de protection à l’époque ! Il faut attendre 1955 pour qu’il soit dégagé par l’archéologue lyonnais Amable Audin. On sait aujourd’hui qu’on ne voit qu’un tiers du site construit en 19 après J.C.
C'est pour bientôt !
- 2 octobre à 19h15, “Nous n’avons qu’un cerveau, protégeons-le !”, conférence du Pr Jean-Jacques Lehot à la bibliothèque du 1er. À partir de 15 ans. Entrée libre, gratuit. 7 rue Saint-Polycarpe / bm-lyon.fr / 04 78 27 45 55
- 4 octobre de 11h15 à 11h45, Lecture sonore animée par le collectif Microcontact, à la bibliothèque du 1er. De 4 à 6 ans. 7 rue Saint-Polycarpe / bm-lyon.fr / 04 78 27 45 55
- Du 8 au 18 octobre à 20h30, Détenus à tout prix, comédie carcérale, au Rikiki. Les mercredis, vendredis et samedis. Ce spectacle a reçu le prix Cyrano du Meilleur spectacle d’humour 2023 ! 11 rue de l’Annonciade / aurikiki.com / 04 78 39 41 44
- Du 9 octobre au 27 novembre, Copain comme copine et Copain comme copine 2 : soirée cocktail, comédies, au café-théâtre de l’Accessoire. 26 rue Annonciade / accessoire-cafe-theatre.fr / 06 18 33 84 38
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