Un éclairage public ajusté

Quartier Montchat

On ne peut plus aujourd’hui ne pas s’interroger sur notre consommation d’énergie et chercher des solutions pour l’amoindrir. D’abord parce que son impact sur l’environnement est indéniable, ensuite parce qu’une meilleure gestion allège la facture. À la Ville de Lyon, la direction de l’Éclairage urbain donne l’exemple. Elle étudie chaque recoin du territoire pour déterminer où il est possible d’intervenir.
Le quartier de Montchat, et notamment sa partie résidentielle, fait partie des heureux élus. Hors grands axes, le périmètre est compris entre la limite avec Villeurbanne au nord, le boulevard Pinel à l’est, l’avenue Rockefeller au sud, l’avenue Lacassagne et la rue du Professeur-Rochaix à l’ouest.

Par hyperfréquence

Dans ce secteur sera appliqué un principe de détection par radar hyperfréquence. Ce qui signifie que l’éclairage se déclenchera au passage d’un piéton ou d’un véhicule. Sur un créneau horaire de 22h à 5h, deux procédés seront actifs : une gradation de l’intensité lumineuse sur les grands axes, une détection de présence sur les voies secondaires. « Le niveau bas correspond à un niveau règlementaire de confort pour les déplacements des piétons. Il est rehaussé dès lors qu’un véhicule est détecté et afin d’assurer la sécurité des déplacements », précise Thierry Marsick, directeur de l’Éclairage urbain.

Plus de 1 000 points lumineux seront impactés dont environ 200 pour la variation et 900 pour la détection. Ainsi 300 000 kWh seront économisés par an. Le dispositif a déjà été expérimenté et déployé chemin de Montpellas, passerelle Saint-Vincent, rue des Contrebandiers… dans le 9e arrondissement, au Point-du-Jour dans le 5e, passerelle de la Paix dans le 6e et dans des jardins publics.

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