Santé
- Publié le 15 octobre 2019

Lyon, territoire de santé

Lyon, au cœur de l’agenda international sur les questions de santé. Après avoir accueilli il y a un peu moins d’un an (en décembre 2018), la conférence de l’Organisation Mondiale de la Santé sur la sécurité sanitaire internationale, Lyon est à nouveau sur le devant de la scène internationale cette semaine alors que se tient dans la ville, les 9 et 10 octobre, la 6ème Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Contenu

Lyon, un territoire d’excellence en matière de santé

Lyon représente un écosystème particulièrement riche en matière de sciences du vivant, reconnu de longue date sur la scène mondiale sur les questions de santé publique et la recherche scientifique.

L’Ecole Normale Supérieure, l’Université Claude Bernard, des organismes de recherche comme l’INSERM et le CNRS sont présents dans le domaine de la recherche académique de haut niveau.

Sans oublier le Laboratoire P4 Jean Mérieux-Inserm de Lyon, créé par la Fondation Mérieux en 1999, qui est une unité de haute sécurité exclusivement dédiée à la recherche sur les pathogènes de classe 4. En mars 2014, ce laboratoire a permis d'identifier la souche du virus Ebola responsable de l'épidémie en Afrique de l'Ouest.

Il faut rajouter à cela le réseau d’établissements des Hospices Civils de Lyon, deuxième centre hospitalo-universitaire de France en termes de recherche, avec plus de 650 professionnels dédiés à la recherche.

Des groupes de renommée mondiale comme BioMérieux, Sanofi Pasteur, Sanofi Genzyme, Boehringer Ingelheim Santé Animale, mais aussi des PME innovantes dans le secteur des technologies médicales sont bien implantés à Lyon.

La richesse de l’écosystème réside aussi dans sa capacité à fédérer et structurer les acteurs avec Lyonbiopôle, pôle de compétitivité santé réunissant près de 230 structures pour soutenir l’innovation et le développement de produits, services et usages pour la santé ; dans le domaine du cancer, sur le plan régional avec le Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes ; ou bien international, avec un organisme aussi important que le CIRC, Centre International de Recherche Contre le Cancer, agence de l’OMS et seule institution de l’ONU, avec l’UNESCO à Paris, à avoir son siège en France.

Le CIRC qui va d’ailleurs prochainement prendre place au sein du Biodistrict de Gerland, véritable vitrine de l’écosystème lyonnais des sciences du vivant.

Et le projet d’implantation de la nouvelle Académie de l’OMS va venir renforcer encore la place de Lyon comme « pôle de santé mondiale ».

En lien avec un réseau de 6 sites régionaux de l’OMS, l’enjeu est de créer, à Lyon, une école d’avant-garde rassemblant les meilleurs experts mondiaux de la santé, pour en faire une structure de formation de référence.

À la pointe des innovations technologiques, ces formations s’adresseront à de nombreux acteurs : cadres de l’OMS, responsables gouvernementaux des Etats membres, chercheurs, cadres des systèmes de santé, leaders d’opinion et futurs formateurs. Les objectifs sont ambitieux avec 10 millions de personnes formées par voie digitale d’ici 2023 et 16 000 personnes formées par an en présentiel sur le site lyonnais.

Colonne de droite 1

 

 

6ème Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial

Organisée tous les trois ans, cette conférence est la première édition accueillie par la France, deuxième bailleur du Fonds mondial. L’occasion de démontrer le rôle de leadership de notre pays et sa capacité à rassembler la communauté internationale autour des enjeux majeurs de santé.

L’objectif financier de cette 6ème conférence, pour laquelle la France se veut force motrice, est de recueillir un minimum de 14 milliards de dollars pour sauver 16 millions de vies, prévenir 234 millions d’infections au cours des trois prochaines années, et éradiquer ces trois épidémies d’ici à 2030.

Le Fonds mondial a déjà contribué à sauver 32 millions de vies depuis sa création en 2002. Dans les pays où il investit, les décès liés au sida ont chuté de 56%.