Santé
- Publié le 10 avril 2020

Pendant le COVID on ne renonce pas aux soins

De nombreux professionnels de santé ont remarqué une baisse de fréquentation de leurs cabinets depuis le début du confinement. Il faut néanmoins poursuivre les soins en cette période, sous peine de voir des pathologies s’aggraver, surtout en cas d’affection chronique.

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Parmi d’autres professionnel-les de santé, les sages-femmes ont constaté une baisse de fréquentation de leurs cabinets par les femmes enceintes en cette période de confinement. Peur de fréquenter un lieu à caractère médical en pleine épidémie ? Idée faussement répandue d’une fermeture des activités de médecine libérale ? Sans doute un peu des deux. Et le cas ne se limite pas à Lyon, il est identifié au niveau national, au point que le Directeur général de la santé, le Pr Salomon, a alerté sur ce qui risque de devenir un problème à terme : si l’on ne consulte pas pendant l’épidémie, on risque d’aggraver une pathologie.

Il est donc rappelé, de façon générale, que les consultations médicales sont toujours possibles, avec une priorité donnée aux téléconsultations dont le remboursement est opérationnel. Pour les consultations « physiques », le secteur médical s’est organisé pour séparer le flux de malades soupçonnés de porter le Covid-19 des autres patients afin de limiter les risques de contamination.


Maladies chroniques : pas d’interruption

Pour les malades chroniques, le problème est encore plus aigu et les soins doivent évidemment être poursuivis - même en cas d’actes infirmiers-, ainsi que la rééducation (là aussi possibilité de téléconsultation) et les examens biologiques. Des organisations spécifiques sont prévues pour les malades souffrant d’un cancer ou les dyalisés.

Les femmes enceintes doivent également continuer leur suivi. A ce sujet, les infirmières libérales de Lyon ont développé de nombreuses solutions : téléconsultation pour les consultations de grossesse non obligatoires, les renouvellements de contraception et les cours de préparation à l’accouchement. Un suivi à domicile est possible pour les grossesses à risque et le post-natal alors qu’une unité mobile a été mise sur pied pour les échographies.